Avec Genopole, de nouveaux projets de recherche en santé ambitieux
Publié le 7 décembre 2018Télécom SudParis accueille un projet du Genoscope dans la salle blanche du bâtiment du campus dédié à l’innovation, ETOILE. Une opportunité unique de collaboration pour les chercheurs dans les domaines du numérique et de la santé de l’Université d’Evry, du Genopole et de Télécom SudParis.
Le chercheur Marco Antonio Mendoza Parra a rejoint le Genoscope (UMR Université d’Evry /CEA/CNRS) pour mener le projet BrainFate, avec des financements spécifiques du Genopole (ATIGE). Il a installé ses équipements dans la salle blanche et les salles de biologie du bâtiment ETOILE durant l'été. Cette salle blanche est en effet une ressource rare dont dispose notre campus, qui offre au chercheur en micro-fluidique un environnement où la concentration particulaire (de poussière) est infime. Cela lui rend possible la fabrication de puces à ADN capables de déceler la complexité du cerveau humain à partir d’études fonctionnelles en 3D.
Un 2e projet lancé en 2018 illustre les synergies qui se mettent en place en recherche entre Télécom SudParis et Genopole. Sujet concerné : l’infiniment petit des cellules est également au cœur des activités d'enseignants-chercheurs de Télécom SudParis. Leur objectif est de faciliter l’observation de cellules biologiques et de déterminer leurs caractéristiques. Ainsi, dans son projet CellAvIe, Elisabeth Brunet, enseignante-chercheuse en calcul hautes performances, s’intéresse à la prise d'images de grandes surfaces de cellules, en une seule fois. Alors que les microscopes actuels focalisent sur de petites zones et obligent à refocaliser à de nombreuses reprises pour visualiser de plus grandes zones de cellules, l’idée innovante consiste à coupler le banc de microscopie optique grand champ développé par Yaneck Gottesman, également enseignant-chercheur à Télécom SudParis, et des ressources de calcul massives pour traiter les grandes images obtenues. Le dispositif est complété par les algorithmes d’imagerie médicale d’un troisième enseignant-chercheur de Télécom SudParis, Catalin Fetita, pour détecter des pathologies sur des cellules avec la plateforme BioMICA.
Pour ce projet CellAvIe, les équipements de biologie spécifiques ont été financés par le Genopole, suite à un appel à projets permettant l’acquisition et la mutualisation d’équipements entre laboratoires de recherche.
Le projet est mis en œuvre sur des bases de données cellulaires fournies par le laboratoire Généthon. En donnant les capacités d'observation et de caractérisation de cellules aujourd’hui non détectables, son objectif est de faire progresser les performances du diagnostic de pathologies telles que le paludisme ou la malaria.